Il faut savoir estimer l'humeur globale de son cheval à travers des attitudes typiques : du bonheur à l'impatience, enpassant par la crainte ou la colère.
Heureux :
Sa tête est relevée, ses oreilles vers les côtés, les paupières mi-closes et les lèvres relaxées.
La respiration est normale, la tension musculaire modérée.
La queue relâchée forme une courbe légère. Bref tout va bien !
En colère :
Le tête est pointée en avant, les dents dégagées prêtes à mordre.
Les oreilles sont couchées en arrière voire aplaties dans la crinière.
Les yeux regardent vers l'arrière pour guetter le moindre mouvement d'approche intempestif.
La queue fouette l'air de mouvements secs.
La respiration est rapide.
La tension musculaire est moyenne mais on sent que les postérieurs sont prêts à entrer en action... Attention !
Craintif :
La tête est bien relevée.
Les oreilles sont orientées vers l'arrière.
Les yeux grand ouverts pointent vers l'objet de la peur.
Les mâchoires sont rigides, les muscles tendus et la queue aplatie entre les fesses.
La respiration est irrégulière, avec des pauses marquées et fréquentes. Méfiance, le cheval est un animal craintif par nature, et c'est souvent la peur qui le rend dangereux.
Impatient :
La tête est relevée et le regard dirigé vers la cause de l'impatience.
Les oreilles sont pointées vers l'avant.
La tension musculaire est élevée, les jambes bougent tout le temps.
La queue est tenue haute.
La respiration est accélérée, accompagnée de souffles forts. Il faut décontracter le cheval.
Soumis/Revêche :
Cou allongé, tête basse un peu en avant, oreille en position neutre... Votre cheval est soumis, et ce n'est pas forcément un avantage.
A l'inverse si votre cheval couche les oreilles quand vous lui demandez un travail, s'il fend l'air de sa queue et couche les oreilles encore plus si vous insistez... c'est qu'il revêche ! Tout lui déplaît, le travail, l'écurie, les hommes... Il risque de devenir très vite agressif et coléreux.
Ni soumis, ni revêche, le cheval doit rester lui-même, tout en acceptant l'homme et ses ordres.
Dépressif/Joueur :
Tristesse et absence de combativité traduisent l'état dépressif du cheval. Les tics, comme celui de l'ours, indiquent sa détresse.
Attention une nouvelle fois à l'anthropomorphisme : vos distractions ne sont pas les siennes... Des promenades dans des sites inconnus, qui vous changent les idées à vous, risquent de l'inquiéter et le perturber encore plus.
Le cheval aime par-dessus tout le respect d'un certain nombre d'habitudes. S'il est dépressif, c'est qu'il faut les adapter à ses goûts : par exemple lui trouver de la compagnie, autres chevaux ou animaux. N'oublions pas qu'originellement le cheval vivait en troupeaux.
A l'inverse le cheval en bonne santé morale est très joueur. Attention... à ne pas aller trop loin : les tapes amicales pour entretenir la bonne humeur peuvent éveiller un peu trop son instinct ludique. Il vous répondra en mordillant ou en tapant... pour jouer ! Dès lors si vous ne répondez pas à ses attentes, l'envie de jouer se traduira en frustration et en agressivité.